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ARTPLUS
6 septembre 2011

Abderrahmane Zenati : LE MAL DE L’ABSENCE

 
Dans LE MAL DE L’ABSENCE, la poésie d’Abderrahmane Zenati nous interpelle, elle nous entretient. Ses mots sensibles nous transportent à destination d'univers agréables. "
La poésie, comme la musique, est un identificateur social dans les rituels, les cérémonies festives ou religieuses. Elle relie l'auditeur à une alchimie et opère en lui le noyau le plus secret, le point d'enracinement de tout s...ouvenir et d'en faire pour un instant le centre d'un monde féerique.
L'homme a toujours cherché à exorciser ses angoisses, à conjurer son sort, ou à établir un trait d'union avec son passé. En plus d'être un élément de communion, pour Abderrahmane Zenati, la poésie est un outil de socialisation, d'intégration au sein de la collectivité.
LE MAL DE L’ANSENCE, ouvrage paru sous la plume de l’artiste peintre marocain Abderrahmane Zenati, se veut une contribution destinée à établir ce lien à la fois pérenne mais parfois difficile à appréhender par le profane, pour qui la poésie n'est qu'un simple divertissement, un ravissement des sens, un pur moment de délassement. En réalité les choses ne se limitent pas à cet aspect ludique quand bien même il fait partie d'une des multiples fonctions de la poésie. L'auteur va plus loin dans une quête approfondie pour démêler l'écheveau d'une problématique qui a souvent intéressé les chercheurs. La littérature spécialisée, en cette occurrence, est suffisamment ample pour témoigner d'investigations poussées dans ce domaine. Ce n'est donc pas un travail de plus, une étude supplémentaire qui s'ajoute au vaste espace de la recherche mais une tentative modeste de livrer au lecteur quelques clés de compréhension, des éléments d'explication qui instaurent un postulat quasi jamais démenti ni infirmé ou remis en cause. La poésie, comme la musique, influe sur le psychisme de l'individu et détermine une bonne part de son comportement. Pour s'en convaincre, il suffit juste d'observer les phénomènes de transes, les rites initiatiques, toutes sortes d'actes qui sont à la base de principes et de valeurs éthiques aussi bien qu'esthétiques qui régissent la vie quotidienne et les faits de culture. A travers sa poésie, Abderrahmane Zenati tente de donner réponse à des interrogations sentimentales et à des questionnements sans tomber dans les pièges d'une érudition excessive, d'un académisme abscons, à une argumentation ésotérique même si le spectre de ses investigations a donné lieu à des incursions foisonnantes dans les écrits des philosophes, des spécialistes en sciences sociales, les contemplations des mystiques et les méditations des thérapeutes de l'âme. L'essentiel était qu'il fallait faire œuvre de clarté et de concision pour défricher un terrain qui pourrait paraître ardu pour le simple profane.
Abderrahmane Zenati qui est à la fois poète et artiste peintre chevronné, tente la gageure de faire acte de pédagogie en débroussaillant avec un certain sens de la maîtrise un sujet qui ne manque pas d'intérêt tant il est vrai que sa poésie, dans son ouvrage LE MAL DE L’ABSENCE , " donne une âme à notre cœur et des ailes à la pensée ". Un ouvrage à lire.

J. K
ILS ONT DIT

Latifa Rbib Personnellement je fais mien le principe qui veut qu’« il faut rendre hommage et honorer les grands artistes, comme Abderrahmane Zenati, et d'autres, dans divers domaines de leur vivant ».
C’est ainsi que nous leur montrons que nous les aimons et que nous ne les oublierons jamais. Abderrahmane Zenati à beaucoup donné à l’art et à la culture marocaine en général.

 

Myriam Amrani Sefraoui Et il continue à faire vivre l'art marocain!!!!!

 

Marie Bailly Abderrahmane zenati est un musée ambulant pour le Maroc oriental c'est pourquoi il est si précieux;dans ses livres il donne tellement de détails historiques ou coutumiers que cela permet de comprendre cette région sur quasiment un siècle.Ses livres pourront être gardés comme archives.Quant à ses proses poétiques elles restent très subjectives. Le MAL DE L'ABSENCE ,titre magnifique,qui résume toute l'ambiance du livre avant de le lire.

 

 

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ABDERRAHMANE ZENATI

Sa langue maternelle c’est le dialectale marocain, il écrit ses ouvrages en langue de Molière, pourtant, il n’a jamais était en classe… Né le 14 juillet 1943 dans un milieu frôlant la misère, orphelin de père à l'âge de cinq ans, dès l'aube de son enfance, il se retrouva abandonné dans l'enfer de la rue, livré à lui-même, comme Gavroche de Victor Hugo et Rémi d'Hector Malot.  Au grès de ses pas, ventre affamé et tremblant de froid, il erra durant des années dans les rues et les terrains vagues. « Pour survivre, je mangeais n'importe quoi, en fouillant dans les poubelles, parmi les chiens et les chats, dit-il dans son ouvrage « Goût de cendre ».  L'enfance triste et déchirée d'Abderrahmane Zenati n'a été bercée que par les rêves et les contes que lui narrait cheikh Tayeb, un vieux conteur populaire de "halka". A force de vivre dans la misère et la saleté, à douze ans, la tuberculose lui perfora les poumons et le cloua dans un lit de l'unique hôpital d'Oujda. C'est là, face à la bonté des infirmiers et aux discussions profondes avec les malades, qu'il a pris conscience de la réalité de sa vie. Tous ces échanges variés lui faisaient vivre intensément un espoir à travers l'humain de chacun. Lui, qui, jusque-là, ne se souciait seulement que de manger pour survivre l'heure présente, la pensée de savoir de quoi son lendemain serait fait, avait soudain germé dans ses pensées. Et seul, par instinct, il se mit à gribouiller avec des crayons de couleurs des dessins sur n'importe quel papier lui tombant sous la main.  Grâce à une boite de gouache offerte par l'infirmière française, madame Michèle, avec passion il s'initia à la peinture et puis, bientôt à la lecture à l'écriture. A dix-huit ans, grâce à l'appui du docteur Sauvaget, un ancien médecin militaire, chef de l'hôpital d'Oujda, il fut recruté comme aide soignant à la Santé Publique.

«  Contrairement à ce qu'on pense souvent, il n'y a pas que l'école qui instruit, écrit Zenati dans Goût de cendre. La rue, la misère et l'expérience ont été pour moi les meilleurs des professeurs, les plus impitoyables, car ils m'avaient fait d'abord passer le test et donner ensuite la leçon.

 

ŒUVRES DÉJÀ PARUES DU MÊME AUTEUR
Les Cigognes reviendront-elles à Oujda ?
Mémoire de la Fourmi.
Vol de la Fourmi.
La Déchirure.
L’Aube des Maudits
Le retour du bigame
Marjana
La seconde épouse
La maison en face
Tamoula
Paroles de fous
Al hogra
La Vallée des Oliviers
Un Homme Simple
Paroles Étranglées
L’Homme en Colère
Adieu Oujda, ma bien-aimée
L’Homme d’Amérique
Mon ami Tchita le juif
De la Haine en Héritage
Confidences d’un âne de l’Oriental
Haffou le fou
La Malédiction d’Allah
Le Vent de l’Est s’arrête à Figuig
Un Homme Presque Parfait
Ces hommes fous de l’Oriental
Des Mots à la place du pain
Le Fou de Sarah
Le Chemin de l’Enfer
Khalti Fatna
La Vallée Oubliée
Goût de cendre
Crépuscule des Anges
Nous n’irons pas tous au Paradis
Le cri de l’agneau
Merguez et Harissa
Grain de sable
Un dimanche à Saïdia
Le mal de l’absence

Pour se procurer un de ces livres, non disponible dans le commerce, contactez directement l’auteur :

Abderrahmane Zenati
B.P. 338 Poste de Saïdia Maroc
Tel : (212) 0661829262

Écrivez-lui et il vous adressera par e-mail les premiers chapitres d'un ouvrage que vous aimeriez découvrir :

abderrahmanezenati@yahoo.fr

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